Monestier en Dordogne

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ATTENTION Mairie fermée pour congés annuels du lundi 02 août au vendredi 20 août 2021 inclus
(merci d’anticiper vos demandes ou vos dépôts de dossier urbanisme avant le 26/07 ou après le 23/08).

HORAIRES D’OUVERTURE DE LA MAIRIE

  • Lundi : 9h00 – 12h00
  • Mercredi : 9h00 – 12h00
  • Vendredi : 9h00 – 12h00

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Informations générales et administratives

La commune de Monestier en Dordogne est une petite commune du sud-ouest de la France en région Aquitaine.  Elle est à 20 km de Bergerac, 12 Km de Sainte-Foy-La-Grande et 90 Km de Bordeaux. La gare la plus proche se trouve à Gardonne (8 kilomètres).
Au cœur du Périgord Pourpre, en pleine nature et sur la route des vins entre Saint-Emilion et Monbazillac, la commune de Monestier est un vrai havre de paix pour passer des vacances reposantes. A proximité, de nombreuses activités touristiques, sportives, culturelles et gastronomiques vous feront apprécier le Périgord.

Chiffres clés

  • Code INSEE : 24276
  • Code Postal : 24240
  • Population : 369 habitants
  • Superficie : 18 km²
  • Densité : 21 hab/km²
  • Altitude : 100 m

Coordonnées GPS

  • Longitude : 0.327778 E
  • Latitude : 44.772499 N

Lien Googlemaps

Mairie de Monestier en Dordogne

Maire : Marie Agnès BROUILLEAUD
Adjoints :  Patrick VERGNOL, Claude SAUVAGE
Le Bourg 24240 MONESTIER
Tél. +33 5 53 58 81 22
Mail : mairie.monestier24@orange.fr

Composition Conseil Municipal

Horaires de la mairie de Monestier

  • Le Lundi de 14h00 à 17h00
  • le Mercredi de 08h30 à 12h00
  • le Vendredi de 9h00 à 12h00

Intercommunalité

La CAB – Communauté d’Agglomération Bergeracoise
Domaine de la Tour
La Tour Est
24107 Bergerac
Tél. + 33 5 53 23 43 95
Site web : www.la-cab.fr

Autres liens

Liens pour télécharger des documents

Monestier - Un peu d'histoire ancienne

Références : Les lignes qui vont suivre sont extraites en grande partie de l’Almanach du Périgord, Histoire de l’Arrondissement de Bergerac, rédigé par Mr Boisserie de Masmontet en 1907, ainsi que des références aux écrits de Mr Jean Vircoulon, historien autodidacte de Ste Foy la Grande et enfin des extraits de dossiers publiés dans le Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord par Florence Vachia.

La commune actuelle de Monestier en Dordogne comprend toute l’étendue des anciennes paroisses de Monestier, Sainte-Croix, Coutures, Lenville et La Bastide. Les deux premières appartenaient à la baronnie de Saussignac, les trois autres dépendaient du marquisat de Puyghilhem. Ces diverses paroisses ont chacune leur histoire.

Eglises des 4 bourgs de la commune de Monestier en Dordogne

La paroisse de Monestier en Dordogne

Elle peut être comptée au nombre des plus anciennes de la contrée. Des mosaïques et des fragments de poteries gallo-romaines trouvés lors de la construction de l’église actuelle permettent de dire qu’elle existait au V siècle. On découvre un peu partout sur son territoire des haches celtiques et des silex taillés qui montrent également qu’à l’époque préhistorique ce lieu comptait déjà des habitants.

Le premier titre qui fasse mention de Monestier date de 1053 car dés cette époque, il y avait un couvent de religieux (1). La paroisse lui doit son nom « Monasterium » et peut-être également son origine. Outre leur couvent situé dans le bourg même, ces religieux avaient fondé un hôpital où les malades du pays étaient gratuitement reçus et soignés. Il se situait à La Malaise aujourd’hui zone boisée et toute trace de cet édifice a disparu.

Donnée au XIVe siècle par le seigneur de Bergerac à Arnaud de Pelegrue, frère du seigneur d’Eymet, la paroisse de Monestier fut réunie un peu plus tard à la juridiction de Saussignac à laquelle elle appartenait encore au moment de la Révolution.

(1) C’est aux religieux de Monestier que Rabelais fait allusion dans Pantagruel, lorsqu’il parle des « moines buveurs de Saussignac »

La paroisse de La Bastide

Comme son nom l’indique, ce fut une bastille ou ville close qui donna naissance à cette paroisse. En 1265, la forteresse et sirerie de Puyguilhem était possédée en commun par Hugues de Puychagut, Grimard de Picon et Hélis de Saint-Michel. Ils la concédèrent au roi d’Angleterre à la condition que celui-ci construise une bastille fortifiée  » hors les murs du château », mais dans l’étendue de la juridiction. Cet engagement fut tenu et bientôt, sur l’antique paroisse de Lenville, on vit s’élever une cité. « Au moyen age, elle fut dénommée Villefranche, puis Villefranche de Lenville. Les cartes du XVIIIe siècle mentionnent un autre nom : La Bastide de Puyguilhem. » (source M. Vircoulon)

Une bastide inachevée

Bâtie sur le modèle de Sainte-Foy, d’Eymet, de Beaumont et de Monpazier, elle était destinée à devenir leur rivale, mais sa construction n’était pas achevée quand le château de Puyguilhem fut repris par les Français. Ravagée par les vainqueurs, elle ne fut jamais achevée et resta l’ébauche d’une ville.

Par contrat du 6 août 1777, M. de Larrard, acquéreur du marquisat de Puyguilhem, vendit à messire Gabriel de Brugière, habitant de la maison noble de Latour en Monestier, la justice haute, moyenne et basse, ainsi que tous les droits féodaux et seigneuriaux de cette paroisse. C’est en qualité de baron de La Bastide que Mr de Brugière vota en 1789, avec la noblesse du Périgord, pour la formation des Etats Généraux.

La place centrale laisse l’église dans l’angle extérieur sud-est, comme à Sainte-Foy-La-Grande et le plan cadastral de 1835 montre les neufs quartiers prévus. Dans ces quartiers, ont été délimités des parcelles d’une douzaine de mètres de largeur et d’une trentaine de mètres de longueur pour y édifier des maisons. Autour de la place, l’avant des maisons est supporté par des piliers. Ce sont les couverts ou auvents sous lesquels se tiendront les marchés hebdomadaires et les foires annuelles. Mais une seule maison à trois arcades que l’on peut toujours voir de nos jours dénommée la « Maison du Gouverneur » a été édifiée.

La paroisse de Coutures

Ecclesia quae dicitur de Couturas (1086), Parochia Sancti Petri de Costores (1135). Son nom dérivé du latin Cultura, indique qu’elle était défrichée et mise en culture dés le temps des Romains. Coutures existait bien avant l’an mille et son église remonte dans ses constructions primitives au XIe siècle. Tombée en ruines à la Révolution, l’église a été reconstruite au XIXe siècle grâce au concours de la famille de Monicourt.

Féodalement, Coutures depuis le haut Moyen-Age, faisait partie de la juridiction de Puyguilhem. En 1777, lors du démembrement de ce marquisat, messire Pierre-Charles de Gervain, habitant le château des Vigiers, acquit cette paroisse avec la haute, moyenne et basse justice. La Révolution, treize ans plus tard, lui enleva tous ses droits.

La paroisse de Sainte Croix

En même temps que Monestier, cette paroisse fut démembrée de la châtellenie de Bergerac et donnée à A. de Pelegrue. Elle fut acquise plus tard par les seigneurs de Saussignac.

L’église de Sainte-Croix date du XVIe siècle et fut abandonnée pendant la Révolution. Vendue par la commune de Monestier à Mme de Manthé , celle-ci la transforma en caveau de famille. Au cours des travaux de transformation, on découvrit sous le sol même de l’église le tombeau de Charles-François d’Estut de Solminihac, curé de Ste-Crois et archiprêtre de Bouniagues en 1667. On retrouva prés des ossements, une épée qui rappelait qu’avant d’être prêtre, il avait été soldat. Ses armoiries, un calice et une croix sont gravé sur sa dalle funéraire. Le curé Raymond de 1784 à 1793 fut le dernier titulaire de cette paroisse.

Autres lieux historiques

A découvrir également sur la commune de Monestier en Dordogne :

La Tour

Repaire noble, près du bourg de Monestier, que ses terrasses dominent. Comme son nom l’indique, La Tour, avant d’être une maison d’agrément, fut une forteresse. Les Pelegrue, seigneurs d’Eymet, qui possédaient aussi Monestier au XIVe siècle, furent ses premiers maîtres.

Bien plus tard, les possesseurs de La Tour, voulurent s’émanciper de la tutelle seigneuriale, basant leurs droits sur cette féodale origine ; mais les châtelains de Saussignac ne reconnurent jamais leurs orgueilleuses prétentions. La querelle s’éternisa jusqu’en 1789 mais a nuit du 4 Août trancha le débat sans appel possible.

Au début du XVIIe siècle, la chevaleresque maison du Puch possédait La Tour et elle transmit cette propriété à une branche des Verthamon. En 1614, le mariage d’Izabeau de Verthamon avec Pierre de Brugière apporta La Tour à ce dernier. La famille Brugière fit de La Tour, durant deux siècles, sa principale résidence et elle rebâtit le manoir sous Louis XV.

Au début du XIXe siècle, M. de Masmontet de Fonpeyrine devint le propriétaire et il fut longtemps maire de Monestier. Il a appartenu par la suite à sa petite fille, Mme de Cartier, dont le premier ancêtre fut Jacques Cartier, navigateur célèbre sous François Ier (1535) qui remonta le fleuve St Laurent et découvrit le Canada.

Les Vigiers

Fief créé, sous Louis XIV, par les seigneurs de Saussignac en faveur d’un cadet de la maison du Vigier de Saint-Martin (d’où son nom). Il passa plus tard à la famille de Gervain qui construisirent le château actuel. Après la Révolution, le château a appartenu à la famille du Pont du Chambon.

Bouzely

Cet ancien repaire noble évoque le souvenir de l’illustre famille de Ségur qui l’a longuement habité et possédé.

La Tour d’Arfond

Rappelle l’existence d’un antique manoir dont toute trace a disparu. Des vestiges subsistaient encore en 1684.

Les Baudris ou Beaudrys

La famille Abre, anoblie par Louis XIII, habitait cette demeure en 1684. Au début du XVIIIe siècle, cette propriété appartenait aux Condom, proches parents des Brugière de La Tour.

Capblanc ou les Cablans

(plus anciennement Le Cluzel) Jean Albert se qualifiait sieur des Cablans en 1650. Cette famille a longuement possédé le fief de Saint-Germain (aujourd’hui sur la commune de Saussignac). Elle a donné de nombreux officiers, un consul de Sainte-Foy en 1363 et un conseiller au présidial, maire de Bergerac en 1650.

Les Chagnauds

Château moderne situé à la sortie de Coutures, vers Sainte-Foy. Cette importante exploitation agricole et vinicole était possédée par la famille de Monicourt.

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